Epoque: Empire/Restauration
Etat: Très Bon Etat. Usures d’usage
Matière: lame en acier à forte cambrure, bleuie et dorée au tiers sur les 2 faces
Longueur: cm
Référence (ID):
Sabre d’officier des marins des ports, garde en laiton à quillons inversés, munie d’une chaînette, croisée ornée d’une ancre ; lame à forte cambrure, bleuie et dorée au tiers sur les 2 faces ; fourreau de cuir à trois garnitures en laiton découpées. Époque Empire/Restauration.
Ce sabre est attribué à Jean-Anne Christy de la Pallière.
Note : Jean-Anne Christy de la Pallière, dit « Christy-Pallière » (1755 – 1829) Il entre dans la Marine marchande à 17 ans, part en Chine, puis aux Indes. En 1778, il est dans la Marine royale, participe à la bataille d’Ouessant, en 1779, il sert à l’escadre du Bailli de Suffren et participe à la campagne dans les mers des Indes. Il est Lieutenant de vaisseau en 1793, puis Capitaine de vaisseau. En 1794, son origine noble le fait chasser de la Marine, mais est réintégré en fin d’année. Il est à la bataille d’Algésiras, en 1801, en 1803, il commande le port de Brest, puis en 1805 celui de Toulon.
L’affectation aux compagnies des marins des ports et arsenaux et avérée, mais ce modèle de sabre n’est pas réglementaire. Messieurs Christian Ariès et Michel Pétard, auteurs de l’ouvrage « Armes blanches militaires françaises », 30 fascicules, 1966 à 1983 et le tome I : « La fabrication des armes blanches militaires françaises au XVIIIe » (seul volume édité), l’ont attribué aux officiers de gendarmerie des ports et arsenaux sur le fait que les exemplaires connus et répertoriés sont conservés au musée de la gendarmerie de Melun, dont la tradition affecte ce sabre à cette unité particulière.
Ce sabre aurait pu armer ces gendarmes sur une période allant du 31 juillet 1801, date de création de ces compagnies, jusqu’au moins 1832.
Ces sabres sont rares, de styles différents, très bien réalisées et toujours dépourvues de marquage écrit ou de poinçon.