Aire de carénage ou radoub : belle maquette en bois vernis. Fin XIXe

Epoque :  fin XIXe
Style : Maquette en acajou – Travail de maîtrise
Etat : Très bon état

Matière : Bois – acajou
Longueur : 100 cm – Larg. 31 cm. H. 12 cm

Aire de carénage ou Radoub : belle maquette en bois vernis. Fin XIXe.

Radouber désigne le fait de réparer un navire, bien que ces formes aient été avant tout destinées ici aussi aux constructions neuves et particulièrement aux navires en armement.

Entièrement appareillées en granit, monumentales, elles sont un précieux témoignage des grandes architectures portuaires en matériaux traditionnels et sont parmi les derniers grands ouvrages de Saint-Nazaire réalisés en pierre naturelle (avec la grande écluse Sud).

Radoub de Rochefort  – 17300 Rochefort – France
Charente Maritime [17] – La Rochelle – Poitou Charentes – Nouvelle-Aquitaine

Historique :
Trois formes de radoub, bassins maçonnés servant à la fabrication et à la réparation des coques des vaisseaux, ont été établies dans l’arsenal. La plus ancienne, dite «vieille Forme », est la première de ce type construite en France sur un modèle anglais, et cela dès les années 1670, par l’ingénieur Le Vau. La deuxième, constituée de deux bassins et dite « Forme double », a été construite entre 1683 et 1725 à quelques centaines de mètres de la première. Deux innovations y sont introduites : elle est fermée par un bateau-porte et les parois ne sont plus droites mais en gradins, de façon à faciliter le travail à l’intérieur. Au XVIIIe siècle, une machine hydraulique comprenant trois chaînes à godets, actionnée par un manège à chevaux, épuisait l’eau renfermée dans les bassins après la fermeture des portes. Enfin, la troisième forme, dite de Napoléon III, fut bâtie de 1853 à 1861 pour accueillir et réparer les grands vaisseaux de guerre fabriqués à cette époque. Elle était également fermée par un bateau-porte. Ces trois bassins, qui forment un remarquable ensemble, ont été récemment dévasés et remis en état.

Périodes de construction :
2e moitié 17e siècle, 18e siècle, 2e moitié 19e siècle

Architecte ou maître d’oeuvre :
Le Vau (ingénieur)

A noter l’escalier d’accès à la forme de radoub qui permet les travaux en cale sèche et le bateau-porte bloquant l’entrée.